ARTICLE 11
Séville....
depuis le temps que je voulais y retourner et faire visiter à Ded, eh bien nous y voilà et en voilier. C'est génial !
Depuis le mouillage il suffit de 3 minutes d'annexe pour aller au ponton puis à 5minutes à pied l'arrêt de bus pour aller au centre de Séville en 25 Minutes... Parfait.
Bon, le premier jour nous sommes revenus en taxi car impossible de trouver l'arrêt de bus pour le retour avant le couvre feu... Ambiance 😱
Sinon, que du bonheur, Séville est vraiment une ville magnifique, on a adoré.
Oui, effectivement le beau temps n'était pas au rdv et il faisait bien froid mais les cafés étaient ouverts pour des haltes régulières.
Nous avons visité plein de trucs dont l'Alcatraz heu non, l'Alcazar avec comme visiteurs: nous et 4 japonais.
pas mal non ?, on en a plein d'autres comme ça mais Arte est meilleure que nous pour les reportages alors allons au principal: Magellan !
Une copie grandeur nature d'un des bateaux de l'armada (celui qui est revenu après le premier tour du monde) et là c'est le choc car le bateau est à taille réelle et avec un équipage de 45 personnes, nous pouvons vous confirmer que le terme "bateau de plaisance" utilisé pour Play est fort bien utilisé, je vous dit pas l'ambiance à bord si seulement le capitaine (moi) avait une cabine et que l'équipage (Ded) devait dormir dehors.
Eh oui c'est le coin cuisine, couchettes, infirmerie, tout quoi ! La soute était interdite, utilisée pour les provisions et le matériel.
Et là c'est la seule cabine et le seul abris... bienvenue chez le capitaine.
Deux dernières photos et on reprend la navigation;
La serrure d'un coffre fort
La Place d'Espagne, pour le reste, voir Arte 😎
Nous repartons, direction le Portugal mais avant cela il faut retrouver l'Océan
Superbe visibilité mais il faut démarrer pour profiter de la marée et passer sous la ligne électrique.... Ded en vigie et moi l'oeil rivé sur le GPS, la trompette à la bouche (oui sur un bateau c'est la corne de brume).
Pour la ligne électrique c'est passé, pour le reste le brouillard s'est levé deux heures après.
Un dernier coucher de soleil sur le Guadalquevir, nous poursuivons sans faire d'étape pour arriver au mouillage à l'entrée du fleuve vers 22 heures poussés par le courant à plus de 9 noeuds ! c'était un peu chaud tout de même, heureusement que Ded avait repérée la bonne balise...
L'océan, on y va !
Sortie du chenal avec une barre de 2m, un peu sport mais quel plaisir d'arrêter le moteur et de faire enfin de la voile.
Première étape; Huelva bon mouillage mais en fait nous ne sommes pas entrés dans la bonne baie... tant pis car le vent était tombé et nous étions encore au moteur (2 heures de vent sur 8 heures de navigation)
Une bonne nuit et Hop, 6 heures de moteur, pas de vent. Mouillage dans le fleuve frontière entre l'Espagne et le Portugal, nous y resterons 48 heures, le temps de laisser passer la pluie bien glacée.
Dimanche 20 Decembre départ pour la baie de Faro... 1h30 de voile sur un trajet de 8 heures.
Une arrivée dans la baie un peu mouvementée, y'a pas beaucoup d'eau mais nous décidons de remonter un chenal pour mouiller à proximité de Oulhao mais il faut compter avec de petits voiliers de régate qui sont prioritaires et qui connaissent le coin. Bilan, on a planté la quille dans la gadoue. Alarme qui hurle, bateau bloqué, moteur à fond, on se dégage, direction la balise précédente, on prend à babord et on va mouiller dans la baie.... Ouf. Analyse de la trajectoire: très mauvaise, ça doit passer si on fait comme il faut, on va pas rester sur un échec. Ded est Ok, on relève l'ancre et nouvelle tentative et on arrive vers les mouillages à proximité de la ville mais rien de compatible avec le tirant d'eau de Play, on refait demi tour avec le jour qui tombe et mouillage au même endroit que précédemment.
Oui, on va réessayer avec un dessin:
C'est mieux ?
Bref, tout s'est bien terminé et nous avons mouillé à la tombée de la nuit.
Voilà, ensuite nous sommes allés à la marina de Vilamoura pour rejoindre des amis et mettre le bateau en sécurité pour aller visiter Lisbonne... et nous y sommes toujours, en confinement.
